
Synopsis
Malgré les difficultés, Sana tente d’offrir à ses jumeaux des vacances de printemps. Comme son projet tombe à l’eau, elle décide avec eux de séjourner sur la côte d’Azur dans la villa luxueuse de son ex belle-famille. En cachette. Six jours de soleil qui marqueront la fin de l’insouciance.
Critique
Prix du meilleur Scénario et la Meilleure Réalisation au Festival de San Sebastian 2025 ainsi que du Grand Prix européen au Festival d’Odessa, Six jours ce printemps là soulève 3 grandes problématiques.
En tout premier, quelle est la place d’une belle-fille auprès de ses beaux-parents en cas de divorce. Si dans le film, ses enfants continuent a nouer une relation familiale avec leurs grands-parents, c’est tout autre pour leur mère rejetée par la belle-famille.
Aussi, le réalisateur Joachim Lafosse met en exergue la peur de l’étranger. Que fais une femme noire dans une belle villa au milieu d’un quartier bourgeois blanc ? Est-ce une voleuse ?
Enfin, le film Six jours ce printemps là met en avant la difficulté pour une maman divorcée d’annoncer à ses enfants l’arrivée d’un nouvel homme dans sa vie. Y-a-t-il un bon moment pour annoncer cela ? Comment l’annoncer ?
En résumé
Ce film sorti le 12 novembre 2025 avec le soutien notamment de la Région Bruxelles-Capitale évoque des sujets familiaux de la société actuel : divorce, enfants, belle-famille, reconstruction amoureuse, peur de l’étranger. Ces sujets viennent à nous interroger à comment nous réagirons si nous étions confronter aux mêmes situations.
Derrière la belle carte postale de la méditerranée, l’atmosphère reste lourde, un peu angoissante où l’on se demande ce qu’il va se passer pour cette femme et ses deux enfants.
Six jours ce printemps là est donc un film d’auteur avec ses qualités mais aussi ses défauts. Chacun viendra interpréter et piocher ce qui le touchera. Un film à voir notamment pour les messages passés ainsi que pour l’interprétation de l’actrice Eye Haïdera.
