Synopsis
1988. Les temps sont durs pour Roy, petit gangster de la Nouvelle-Orléans. La maladie le ronge. Son boss lui tend un guet-apens auquel il échappe de justesse.
Une seule issue : la fuite, en compagnie de Rocky, une jeune prostituée. Deux êtres que la vie n’a pas épargnés. En cavale vers la ville de Galveston, ils n’ont plus rien à perdre…
Critique
Pour sa première expérience de réalisation aux Etats-Unis, Mélanie Laurent s’attaque à l’adaptation du roman, écrit par Nic Pizzolatto, créateur de True Detective.
La française a pu s’appuyer sur les acteurs de pointe que sont Elle Fanning et Ben Foster. Malgré l’histoire un peu stéréotypé des deux personnages, les deux acteurs tirent leurs épingles du jeu. Pas facile face à une récit fort et dur où violence, sexe se rencontrent dans une Amérique profonde.
Mélanie Laurent voulait aborder ces séquences de violence, de poursuites, de meurtres comme des ballets. A première vue, le spectateur n’aura pas cette comparaison dans son esprit.
Cette dernière a taché de retranscrire la lumière du Texas, et la fin des années 80 à travers les décors, les acteurs, les situations… On est donc plonger tour à tour dans de beaux paysages sauvages au motel américain de bord de route.
Cela donne une atmosphère pesante, remplie de fatalisme où les courtes joies sont vites remplacées par une dure réalité.
Bilan
Pour cette nouvelle réalisation de Mélanie Laurent, le spectateur prend rapidement possession de cette dure histoire malgré un rythme plutôt lent. La patte de Mélanie Laurent se traduit avec des plans se concentrant sur les personnages, illustrant la fragilité de ces derniers.
La fuite en avant s’incarne avec les paysages texan, la musique utilisée à bon escient ou l’utilisation de plan séquence.
Avec Galveston, vous êtes donc plongé dans un thriller qui vaut la peine d’être vu.